
Notre économie est actuellement plongée dans une grande incertitude. La menace persistante des tarifs imposés par les États-Unis fait constamment planer le doute sur la solidité de nos échanges avec nos voisins du Sud. Les Canadiens et Canadiennes s’inquiètent pour leur emploi, leur qualité de vie, et même leur sécurité. Mais nous ne fuyons pas ce défi. Au contraire, nous y faisons face en cherchant des moyens de soutenir les nôtres : notre pays, nos communautés, nos voisins.
Face à cette incertitude, l’importance d’acheter local n’a jamais été aussi évidente. Soutenir les agriculteurs et agricultrices, ainsi que les artisans et artisanes de chez vous est une façon concrète d’appuyer votre communauté — et vous pouvez le faire dès maintenant.
Mais acheter local, c’est bien plus qu’une question de ce qui va dans notre panier d’épicerie. C’est un mouvement qui invite à être curieux, à réfléchir, à prendre le temps de connaître les producteurs et productrices de notre région, à leur poser des questions et à aller à leur rencontre. C’est un mouvement qui vise à mieux comprendre et à être plus à l’écoute des réalités agricoles.
Ce changement de mentalité peut commencer en toute simplicité — en cuisinant un repas avec vos propres poivrons colorés, les concombres croquants de votre voisin, ou des carottes achetées au marché du samedi. Ou encore, en prenant tout simplement le temps de discuter avec vos voisins et voisines, et les agriculteurs et agricultrices de votre coin.
Car derrière chaque tomate fraîchement cueillie, chaque œuf du matin ou chaque pot de miel doré, il y a des visages, des mains et des histoires. Il y a des citoyens et citoyennes qui travaillent fort, souvent dans l’ombre, pour nourrir leur communauté. Valoriser ces produits, c’est aussi valoriser ces vies et le temps consacré à les cultiver. C’est reconnaître tout l’effort qui se cache derrière ce que nous mangeons tous les jours.
Et si ce mouvement devenait un mode de vie? Et si nous réapprenions à créer des liens avec nos voisins et voisines, à nous impliquer dans la vie sociale de nos régions, à cultiver notre propre nourriture, ou à donner un coup de main aux agriculteurs et agricultrices locaux pendant les semis ou les récoltes? Peut-être l’avez-vous déjà deviné : ce que nous décrivons ici, c’est le principe même du WWOOFing. Alors, pourquoi ne pas essayer le WWOOFing dans votre propre coin de pays, dans une province voisine, ou même à quelques kilomètres de chez vous?
Il est temps de poser des gestes concrets pour nos communautés et de nous reconnecter à ce qui compte vraiment : la terre, les gens, et la nourriture.Alors, santé à nos agriculteurs et agricultrices, ainsi qu’à toutes les personnes qui nous nourrissent. Ensemble, créons une culture qui célèbre l’agriculture et la communauté qui la fait vivre.